Look De Bouk – Avec Des Coussins Bleus

164. Ils furent 164 privilégiés, en 1988, à se régaler Avec Des Coussins Bleus (en dehors de public de Stéphanois et/ou Bisontins des deux concerts / sources de 1987) d’un enregistrement live paru alors en K7. Ils ne seront guère plus (300) à goûter de ces oreillers dans sa réédition vinylique proposée par nos amis italiens: 300… À moins d’une disponibilité numérique à venir. Toujours est-il que ce concerts, et bien sûr leur présent compte rendu, se situent au début de l’aventure de Look de Bouk, entre leur premier opus (Lacrimae Rerum, 1985) et leur second (Bec et Ongles, 1990), offrant une dizaine de titres – et un court bonus. L’interprétation publique de ces diverses pieces (seules trois entre elles figurent dans les autres enregistrements) confére une aura plus brute à une musique qui s’inscrit dans la grande famille des musiques alternatives estampillées in opposition, avec son apparence déjantée, sa propension au ludisme, son approche volontiers déraisonnable, sas airs de danses nourris de brusque accélérations et de rhytmes changeants, musiques épaulées dans le bonus final par le guitariste Jean-François Pauvros lors d’un autre enregistrement en 1988 au théâtre Dunois de Paris. Des coussins bleus volontairement pas si confortables, mais qui assoient une formation plus ou moins intermittente (cinq opus entre 1984 et 2003, et de nombreuses participations à diverses compilations).

Pierre Durr (Revue et Corrigée)

 

 

Nachdem schon Klanggalerie mit “Extra Weapons / Double Dog Dare, Summer ’84” von The Lo Yo Yo einen in mir schlafenden Hund schwanzwedelnd aus der Hütte lockte, wirft mir ADN mit der Wiederveröffentlichung von Look De Bouks avec des coussins bleus (AD9 012, LP) gleich den nächsten süßen Knochen vor die Schnauze. Look De Bouk sind ja sogar auf AYAAs “Double Dog Dare”-Kassette die Splitpartner von Alig Pearce, Mick Hobbs, Joey Stack & Caroline Brooks gewesen und waren auch nochmal auf der “Bad Alchemy Nr 17”-Live @ AKW-Kompilation miteinander verzahnt. Hier schleudern mir
Kwettap Ieuw & Denis Tagu an Keyboards, Didier Pietton am Sax und Etienne Himalaya an Drums mein halbes Leben vor die Füße: ‘Rapide De Lorraine‘ – ‘Guettez, nautiques!‘ – ‘Criollo‘ – ‘Du jus de jouvencelle‘ – ‘Pots cassés‘ – ‘Grotte de briques – extracts / Androgine de poitrine‘ ‘Un do l’enfant do‘ plus ‘Dunoiserie‘ als Bonus, mit J.-F. Pauvros an Gitarre. Auf Wolke 7 als blauem Kissen, spleenig und surreal auf französische Art, sattelten sie da, 1987 live in Saint-Etienne und Besançon, weiterhin das Dada-Pferdchen, das sie schon bei “Lacrimae Rerum” (AYAA, 1985) geritten hatten. Die ohrwurmigen Wellen und poppigen Potenzen nicht unähnlich denen bei Pascal Comelade, mit Käseorgelchen, Xylophon, Trommelchen, Flöte, Akkordeon oder Melodica, gurrendem, kirrendem Saxofon, knarren-dem Pulsen, läutenden Röhrenglocken, klackendem Kokosnusshufschlag, Hmtata-Beat, blechernen Bock- und Rösselsprüngen seltsam ‘kindlich’, skurril, ja weird (avant la lettre). Aber eben auf rührende, berührende Weise. Als kreaolisch durch den Kakao gezogene
Folklore imaginaire, denkt an “Eskimo” von The Residents, an L’Ensemble Rayé oder an DDAA, ohne die Orginalität von Look De Bouks inständiger und auf schräge Weise tanzlustiger Exotica schmälern zu wollen. ‘This side’ und ‘other side’ sind übrigens nicht, was sie zu sein behaupten (die Label kleben falschrum), ‘En écrin de fer blanc pour le noir de tes cils, en général‘ in seinen 9 1⁄2 Min. ist aber definitiv ein Geniestreich, den man kaum mehr aus dem Ohr kriegt, schon auf “Lacrimae Rerum” und ebenso hier.

Rigobert Dittmann (Bad Alchemy 117)

ADN