Laurent Pernice & Dominique Beven – Le Corps Utopique

La musica di questo album è stata concepita per una performance basata sui testi di Foucault. Sotto la direzione del compositore Laurent Pernice, troviamo Dominique Beven il quale, attingendo a strumenti a fiato provenienti da tutto il mondo improvvisa dando plastica sostanza all’idea del respiro e di quella panopticon, intesa come metafora di un potere invisibile assai care al filosofo francese. Brani diversi ove l’affabulazione, la foné, diventano ora poliritmiche lingue, ora riflessive intuizioni alludendo arcana pangea: brani che sincretizzano differenti semantiche in un’intelligente musica senza confini.

Massimo Marchini (Rockerilla) Maggio 2022

 

 

Nel 2018, l’attrice e ballerina Emma Gustafsson, insieme col direttore Laurent Hatat, ha deciso di portare sul palco una radio-lezione del filosofo francese Michel Foucault. L’idea era quella di ballarla, con Laurent Pernice incaricato del compito di creare la musica che avrebbe dovuto adattarsi al ballo e al testo stesso della lezione.
Lo show nato da questa idea è stato chiamato “Le Corps Utopique” ed è stato realizzato a fine 2020 a Marsiglia. Laurent Pernice, per l’occasione, ha chiesto l’aiuto del polistrumentista Dominique Beven, che possiede una sterminata collezione di strumenti da ogni parte del mondo.
I due musicisti, alla fine, hanno scelto di utilizzare solamente strumenti a fiato: dal flauto irlandese al khen, tipico delle zone rurali del Laos, passando per il Moxeño delle Ande, il duduk armeno, diversi tipi di ocarine, il flauto hulusi dalla provincia cinese dello Yunnan e non solo.
Le registrazioni, avviate a fine 2019, hanno visto Dominique Beven improvvisare dei pezzi sotto la direzione di Laurent Pernice: le registrazioni, poi, sono state riarrangiate, mixate e curate elettronicamente da quest’ultimo, dando vita al prodotto finale, uscito per ADN Records. “Le Corps Utopique”, quindi, finisce per essere una brillante operazione di musica contemporanea improvvisata, prima ancora che di world music, nata da un’idea improbabile ma, alla fine, risultata vincente.

Piergiuseppe Lippolis (MusicMap)

 

 

It’s unclear who said ‘Writing about music is like dancing about architecture’, but I was thinking about it, as the music here is to be used in a choreographic dance of a radio lecture by French philosopher Michel Foucault. I have no idea what the radio lecture is about. Laurent Pernice was invited to compose the music, and since it deals with words and thus breath, he chose wind instruments for the music, inviting Dominique Beven to play a variety of those; Irish flutes, alto clarinet, bass recorder, ocarina, Khen, a diatonic accordion and much more. Pernice uses sound effects and adds flute sounds on one piece and double bass, bullroarer, and trombone on the next. There are fifteen pieces in total, and there is, perhaps, thanks to the variety of instruments, also a great variety in the music. There is some great pacing here, with none of these pieces overtly long, usually between two and four minutes. There is, luckily, no spoken word here, as I would think that would distract from the music too much, and as such, the music is to be enjoyed by itself. Beven sometimes has a slightly more improvised feeling, such as ‘L’instant D’après‘. Still, he mostly goes for a more sustaining sound, a drone-like approach, which Pernice enhances with his sound effects, creating vast spaces full of melancholy, drama, and atmospheres. I have no idea what Foucault says in his radio lecture, nor what the dance looks like. I severe myself from all of that, and the French titles remain untranslated as far as I am concerned and, perhaps very post-modern, take the music at face value. This album is a meeting point of improvisation, musique concrète, of ambient, ranging from wild to reflective, from cheerful to sad. At least, that’s how I perceived it. Whichever piece ends up in the podcast, it may not reflect the overall variety on offer, just a glimpse.

Frans de Waard (Vital Weekly 1332)

 

 

Laurent Pernice I’ve known of for a long while, originally with the experimental industrial band Nox back in the 1980s, the unclassifiable Palo Alto, and many solos. Nowadays, however, he seems to be moving to altogether different realms of musical exploration. When commissioned to compose this performance work LE CORPS UTOPIQUE (that’s “The Utopian Body” in English) he called on musician friend Dominique Beven to fill the role of winds player, which then led to creating a music of acoustic and electronic textures between them. About the performance, we’re told “In 2018, actress and dancer Emma Gustafsson and director Laurent Hatat (Anima Motrix Company) decided to reproduce a radio lecture by French philosopher Michel Foucault on stage… by dancing it!” The results are quite engaging, and very surprising, and unlike anything I’ve heard from Laurent before. As such, the music here ranges from moody and abstract to lively, from sombre ritualistic meditations to vibrant dances, sometimes it gets close in feel to Jon Hassell at his creative best, and then sometimes unlike anything I’ve heard before. In all, it’s quite a captivating and fascinating release.

Alan Freeman (Audion 69) May 2022

 

 

The exquisite work here has a strange origin: Le Corps Utopique soundtracks a dance work performed by Emma Gustafsson and conceived along with Laurent Hatat, itself based (somehow) on Michel Foucault’s lecture of that name. Multi-tracked wind instruments performed primarily by Dominique Beven are manipulated, both subtly and radically by Laurent Pernice‘s electronics. Tongue taps and breaths flutter, strange chords wheeze and sigh, otherworldly and beautiful.

Utility Fog (FBi Radio – Sydney 94.5) 24/04/2022

 

 

La beauté évanescente des sons, l’intemporalité des atmosphères et l’aura poétique provenant de ce disque vont sensiblement marquer les esprits. Tout commence avec un spectacle de danse imaginée par Emma Gustafsson, danseuse suédoise, actrice de théâtre, et le metteur en scène Laurent Hatat (Compagnie Anima Motrix). Le projet est des plus ambitieux: imaginez que l’on vous demande de danser sur une conférence radiophonique de Michel Foucault datant de 1966!  Comment, qui ça ? Foucault Jean-Pierre, notre animateur radio et télé préféré ? Non, Michel (1926-1984), le philosophe (le mouvement post-structuraliste) qui a enseigné notamment au Collège de France et a écrit un tas de bouquins. Quelle idée folle, me direz-vous ? Ce spectacle a pourtant bel et bien existé. Il s’intitule Le Corps Utopique et a vu le jour à Marseille à la fin de l’année 2020 (et plus précisément à Klap – Maison pour la danse).

La lourde tâche de composer la musique est revenue à Laurent Pernice (Palo Alto), dont le principal objectif a été de créer des pièces en parfaite osmose à la fois avec la danse et le texte. Pour nous, simples mortels, tout cela semble bien irréalisable et pourtant le défi fut relevé haut la main et le résultat est assez fabuleux.  Ce nouvel album de Laurent Pernice est paru sur un label italien basé à Milan, spécialisé depuis les années 1980, dans les musiques nouvelles, industrielles et improvisées. Ce disque est uniquement instrumental et n’inclue donc pas le texte de Foucault utilisé pour le spectacle.

Pour l’élaboration de cette musique, il a fait appel à un musicien breton, spécialiste des musiques celtiques et au C.V. déjà bien rempli.  Installé à Marseille depuis 1992, Dominique Beven est un sacré « spécimen sonique ». En effet, il joue de tout et il est donc à l’aise dans l’utilisation d’instruments à vent (flûte, cornemuse, hautbois), à cordes (guitare, basse, mandoline) et de diverses percussions (baguette, bendir, bodhran). Avec amusement, il se définit comme un « impoly instrumentiste ». Il est de même un collectionneur passionné d’instruments venus du monde entier. Comme vous allez le remarquer, ce point va être un atout primordial dans la confection de cette musique, car Beven va apporter une incroyable palette de timbres.

Pour accompagner au mieux à la fois le souffle du philosophe et celui de la danseuse, il semblait indispensable pour Laurent Pernice d’avoir essentiellement recours à des instruments à vent.  Aussi, ne vous étonnez pas si vous entendez ici et là parmi tous les instruments utilisés, des flûtes irlandaises, un khen laotien (ou orgue à bouche qui est un instrument polyphonique), un doudouk basse d’Arménie, un accordéon diatonique, une flûte hulusi du Yunnan, un moceno andin et divers ocarinas.

Ce qui intrigue le plus en écoutant ce disque est qu’au final cette musique n’est pas cloisonnée dans une sorte de world music-fusion ou une musique traditionnelle et quelconque. Nous pénétrons au contraire dans un monde plus secret, plus obscur, abordant la musique improvisée, contemporaine et expérimentale. C’est au studio de Laurent que les enregistrements se sont déroulés en trois sessions, durant l’automne 2019. Beven a pu librement s’exprimer en improvisant toutes les musiques puis son complice, tel un magicien, a reconstruit l’ensemble électroniquement.

Le Corps utopique présente quinze pièces parfumées d’ambiances étranges et colorées, surgissant telles des invitations au voyage et à un dépaysement bienfaiteur. Le son évoqué notamment par les flûtes résonne encore dans nos cœurs avides de rêverie. Cette foisonnante diversité sonore délivrée par l’instrumentation à vent est effectivement assez remarquable.

En effet, il y a tant d’images et de couleurs qui se déversent dans notre imagination : par exemple, les flûtes et la clarinette alto se métamorphosent et apparaissent comme le souffle du vent (nous avons l’impression de nous envoler quelque part entre l’Amérique du Sud, l’Asie et le Moyen-Orient : Montagnes lointaines, Le Conte japonais, Changement de tenue), le souffle du temps (les musiques semblent parfois figées dans une sorte d’éternité apaisante), le souffle de la vie (avec ces instants de palpitations soniques) et de la mort (ces instants de silence sont très importants aussi pour comprendre ce disque – Un titre « ambient » comme Royaume des Morts semble provenir de On Land de Brian Eno).

Chacune de ces pièces possède une ambiance unique, à l’exotisme affirmé (L’Instant d’après) ou au contraire plus apte à une méditation spirituelle réservée aux seuls initiés (avec Le Creux de la Vague, Le Chant de la Terre ou Charivari, nous puisons aux origines de l’humanité, de l’esprit et du corps).  Les instruments à vent semblent animés de vie, dévoilant leurs sentiments les plus intimes, de joie et de larmes.

Ces sonorités invisibles semblent vouloir s’amuser à caresser nos âmes vers des destinations qui nous semblent à la fois familières et inconnues. Elles élèvent un pont imaginaire reliant un monde de passions et de mystères, en confrontant des moments de pur intensité et de silence (Quelques Menues Avalanches, Les Rêves, Féerie). Elles ondulent au même titre que le corps, instantanément magnifié, de la danseuse, qui devient elle aussi un poème de féminité, une douce musique en mouvement. La musique et la danseuse pourraient devenir ainsi le seul remède possible au chagrin du monde.

Le Corps Utopique de Michel Foucault est soudainement plongé dans ce qui pourrait être « Le Meilleur des Mondes Possibles » relaté par Leibniz (revoir aussi le fabuleux projet Schizotrope réunissant Richard Pinhas et Maurice Dantec). Dans nos rêves les plus fous, ce Corps Utopique est transporté dans le meilleur des mondes où tout n’est que bonté, beauté et lumière. Entrelaçant efficacement la musique du monde oblique, la musique ambiante, l’électronique avant-gardiste et la musique contemporaine, Pernice et Beven offrent de somptueux « soundscapes » qui sont de véritables réflexions soniques de la pensée humaine à son plus haut niveau et du corps en mouvement.

C’est un disque passionnant et intense, en plus d’être une expérience déroutante, qui fera danser et voltiger dans les airs les esprits aventureux, épris de musiques nouvelles recherchées et exigeantes.

Cédrick Pesqué (Rythmes Croisés) 29/06/2022

 

 

Deux aborigènes du sud de la France ont soudainement envahi mon salon. De quel rituel étais-je le témoin? Jouant des anches et des becs, Dominique Beven a composé des plages magiques que Laurent Pernice a traité électroniquement. Emma Gustafsson, danseuse seule en scène, et Laurent Hatat de la compagnie Anima Motrix ont adapté la conférence radiophonique de Michel Foucault sur Le corps utopique, mais cela on ne le voit pas, on le pressent seulement parce que cela passe par les vibrations du nôtre, sa nudité révélatrice de quelque chose de fantastique.

Jean-Jacques Birgé (www.Drame.org) 20/04/2022

 

 

Ende des Monats erscheint unter dem Titel “Le Corps Utopique” ein Tanzscore, den der französische Komponist Laurent Pernice zusammen mit dem Mehrfachinstrumentalisten Dominique Beven entwickelt hat. Das zugrundeliegende Stück wurde vom Direktor der Anima Motrix Company, Laurent Hatat, für eine Solo-Performance der Tänzerin Emma Gustafsson konzipiert und basiert auf den Ausführungen des Philosophen Michel Foucault in seiner gleichnamigen Vorlesung. Vielleicht um dem mündlich-sprachlichen Charakter der Textpräsentation Rechnung zu tragen entschied sich Pernice für eine überwiegend auf Bläserklängen basierende – und somit atembasierte – Musik und ließ den Multiinstrumentalisten Dominique Beven eine ganze Reihe an Blasinstrumenten in die 15 Abschnitte des Soundtracks einbringen: Im improvisierten Spiel der irischen Flöte, des Khen aus Laos, der armenischen Bass-Duduk, des diatonischen Akkoreons, der südamerikanischen Moceño und verschiedenen Ocarinas und zusammen mit der durch Pernice vorgenommenen elektronischen Bearbeitung entsteht ein kalaidoskopisches Mosaik an Sounds, die trotz ihrer Reminsiszenz an unterschiedliche Weltmusik dem Tanz einen ganz eigenen Raum geben. Der Sounbdtrack erscheint als Album auf CD bei ADN Records.

African Paper 9/04/2022

 

 

Unter den Fingern des Anderen, die über den Körper gleiten, beginnen alle unsichtbaren Teile des Körpers zu existieren. An den Lippen des Anderen werden die eigenen Lippen spürbar. Vor seinen halb geschlossenen Augen erlangt das eigene Gesicht Gewissheit. Endlich ist da ein Blick, der die geschlossenen Lider zu sehen vermag. Wie der Spiegel und der Tod, so besänftigt auch die Liebe die Utopie des Körpers, lässt sie verstummen, sperrt sie gleichsam in einen Kasten, den sie verschließt und versiegelt… Eine erstaunliche Volte, wie schnell Foucaults Le Corps Utopique (DNN 033 C) im Sarg endet. Dass Emma Gustafsson, einschlägig bekannt für ihren “Sacre”-Nackttanz, dazu als Barfuß-bis-zum-Hals-Salome den Geist Jochanaans beschwört, hat nicht nur darin seine Pointe, dass die Legende auf einen römischen Konsul zurückgeht, der jemanden hinrichten ließ, um seinem Lustknaben ein Schauspiel zu bieten. Der Choreograph Laurent Hatat hat zuvor Didier Eribons “Rückkehr nach Reims” und “Im Herzen der Gewalt” von dessen Protegé Édouard Louis auf die Bühne gebracht. Zwei Autoren, die, neben dem Schwulsein und Foucault, Wilhelm Reichs sexualpolitische Diagnose des ‘Zwangs-charakters’ und eines ‘kollektiven Narzissmus’ als Kompensation sozialer Kränkung verbindet, um den Rechtsruck der neoliberalistisch Deklassierten zu erklären und ihre Verführbarkeit durch autokratische Versprechungen und Feindbilder. Die Bühnenmusik zu Foucault komponierte mit LAURENT PERNICE ein alter Bekannter, durch seine Releases auf Permis De Construire und im Spiel mit Palo Alto & Jacques Barbéri. Sie verklanglichten zuletzt Alain Damasios “Les Furtifs” als Lecture musicale mit dem Autor, und wie sie da die ‘Flüchtige’ genannten Phantome hörbar machen als Wesen aus Fleisch und Ton, die mit außergewöhnlicher Vitalität Steine, Abfälle, Tiere oder Pflanzen verstoffwechseln, um ihre unaufhörlichen Metamorphosen anzutreiben, ist eine offensichtliche Parallele zum Versuch, Foucaults utopisch-heterotopischen Begriff von Körper zu evozieren, der für Gustafsson vor Leben und Bewegung strotzt. Pernice mit Electronics, DOMINIQUE BEVEN an Klarinette, Tin Whistles, Bassblockflöten, Akkordeon, Okarinas, Saxonett und durchdringend geflöteter Moceño. Sie knüpfen dabei an ihre Bühnenerfahrung mit der Compagnie Artonik in Marseille an, für die sie, mit Nataraj XT, “Color of Time” rockten. Hier besteigen die beiden zu ‘Le Chant de la Terre (quel malheur est-il)’ die weißen Berge, die Marilyn Monroe gerne bei der Verfilmung des “Zauberbergs” gespielt hätte, und toben durch Wellentäler im mit Khen alarmierten ‘Charivari’ einer wilden Jagd. Ob forciert ‘A l’arrache’ oder – mit Hulusi – japanisch, sie schütteln in Kaskaden alles Äußerliche ab, fürs Toten- oder Feenreich genügt die bloße, schaudernde Haut. Und bei ‘Devant les murs de Troie’, hechelnd, martialisch trommelnd, mit Kontrabass und
Posaunensamples, Blockflöten und Bullroarer? Für ‘Une histoire calme pour finir’ bleibt danach nur der bittere Nachgeschmack einer Bassduduk-Elegie. Aus dem Nichts all diese Noten abseits der Norm, Dank ADN.

Rigobert Dittmann (Bad Alchemy 114)

 

 

Ein vertanzter Vortrag des französischen Philosophen Michel Foucault! Was für eine verrückte Idee und damit haben sie mich schon auf ihrer Seite. Ich mag das und das Ergebnis ist auch mehr als überzeugend.

Im Jahr 2018 beschlossen die Schauspielerin und Tänzerin Emma Gustafsson und der Regisseur Laurent Hatat (Anima Motrix Company), einen Radiovortrag des französischen Philosophen Michel Foucault auf die Bühne zu bringen… indem sie ihn tanzen! Sie baten Laurent Pernice, eine Musik zu komponieren, die sowohl den Text als auch den Tanz, der Worte von Michel Foucault erweitert. Emma Gustafsson ist die ausgewählte Darstellerin. Diese Aufführung mit dem Titel „Le Corps utopique“ („Der utopische Körper“), benannt nach der berühmten Konferenz benannt, wurde Ende 2020 im Klap in Marseille uraufgeführt.

Während der Komponierens dieser Musik wurde klar, dass nur Blasinstrumente als Atem des Philosophen die Tänzerin begleiten sollten. Laurent Pernice wandte sich daraufhin an Dominique Beven, einen Multiinstrumentalisten (aber vor allem Bläser), der eine große Anzahl von Instrumenten aus der ganzen Welt gesammelt hat. So entwickelte er eine sehr abwechslungsreiche Palette von Klangfarben, die es dem Komponisten ermöglichte, die Farben je nach Szene zu variieren. Die beiden Musiker verwenden irische Flöten, eine laotische Khen, einen armenischen Bass-Doudouk, ein diatonisches Akkordeon, eine Hulisi-Flöte aus Yunnan, ein Moceño aus den Anden, verschiedene Okarinas… Auch wenn diese Instrumente aus sehr unterschiedlichen Kulturen stammen, ist die Musik keineswegs Teil einer Art Weltmusik-Fusion. Es handelt sich um wirklich originelle, sehr persönliche Stücke, die der zeitgenössischen und improvisierten Musik näher stehen als der ethnischen Musik.

Die Aufnahmen begannen im Herbst 2019 im Studio von Laurent Pernice. Dominique Beven improvisierte unter der Leitung des Komponisten eine Reihe von Melodien in drei zeitlich voneinander getrennten Sitzungen. Diese Tonaufnahmen wurden dann von Laurent Pernice neu arrangiert, gemischt und elektronisch manipuliert, um die Stücke zu produzieren, aus denen die Regisseure auswählen konnten.© Texte: ADN

Diese Musik appelliert sehr an unsere Vorstellungskraft. Wir hören weder die Stimme von Foucault, noch können wir den Tanz sehen, auch wenn uns das Video ein kleine Ahnung davon gibt. Dazu kommt noch ein wahres Sammelsurium an Blasinstrumenten aus aller Welt, welche alle von Dominique Beven und Laurent Pernice gespielt werden. Mit Weltmusik hat das alles aber ein gar nichts zu tun. Glücklicherweise. Es ist ein Kaleidoskop an Farben, Sounds, Nuancen von Texturen. Jedes Instrument bringt dafür ihre eigenen spezifischen Klang mit ein, der dann mit mehr oder weniger mit elektronischenen Mitteln durch Laurent Pernice bearbeitet wurde. Gerade in den langsamen und ruhigen Stücken, kann sich die Magie dieser Kompositionen entfalten. Der Atem der für das spielen der vielen Blasinstrumente benötigt wird und der für das Tanzen und Sprechen gebraucht wird, all das wird hier in dieser Musik verhandelt. Faszinierend sind die vielen Facetten welche die verschiedenen Blasinstrumente einbringen und zusamen mit der Elektronik unsere Aufmerksamkeit fesseln. Ich wünsche dieser Musik viele Hörer!
(Radiohoerer) 21/04/2022

 

 

ADN